Nous le savons, être proche aidant a un véritable impact sur la santé, la vie professionnelle, personnelle et sociale. Mais être aidant, c’est aussi vivre un moment privilégié, hors du temps, l’occasion de se retrouver et d’échanger des paroles que l’on n’aurait sans doute jamais confiées sans l’urgence de ce moment partagé. Alors d’accord, il s’agit bien de la face B du disque. Mais c’est aussi ça qui nous sert de carburant quand l’accompagnement est plus difficile. Nous avons rencontré Sylvana, proche aidante pendant 18 mois de son papa qui souffrait de la maladie d’Alzheimer et dont elle s’est rapprochée, selon elle, « grâce à la maladie ». Elle témoigne des « richesses de la relation d’aide ». Comment a été décelée la maladie de votre papa ? Un diagnostic posé tardivement. C’était en 2017. Ma maman, encore en activité, manquait de sommeil, épuisée nerveusement, devant tout gérer toute seule… Je ne pouvais pas rester…
Nous le savons, être proche aidant a un véritable impact sur la santé, la vie professionnelle, personnelle et sociale. Mais être aidant, c’est aussi vivre un moment privilégié, hors du temps, l’occasion de se retrouver et d’échanger des paroles que l’on n’aurait sans doute jamais confiées sans l’urgence de ce…