Dernier rempart de l’intelligence face aux progrès d’Alzheimer, l’humour opère souvent comme un baume soulageant les souffrances du malade, comme celles de ses proches. " J’ai été gâtée par mon mari, et maintenant je suis devenue gâteuse. " Cette remarque spirituelle est l’une des nombreuses perles relevées par le Docteur Bernard Croisile, médecin et neurologue, lors de ses consultations auprès de personnes atteintes d’« Heilzheimer » ou d’« Aïe-zheimer », ainsi que le déforment ironiquement deux autres de ses patients.Dans son ouvrage Alzheimer. Que savoir ? Que craindre ? Qu’espérer ?, ce dernier s’émerveille de ces étincelles d’humour qui, même à un stade avancée de la maladie, surviennent au moment où on ne les attend plus et illuminent tout d’un coup l’instant présent. Comment expliquer la persistance - voire l’accentuation - de cette capacité à rire de soi, alors que les régions cérébrales impliquées dans l’autodérision (celles du langage, du raisonnement et des émotions) font partie de celles touchées par…
Dernier rempart de l’intelligence face aux progrès d’Alzheimer, l’humour opère souvent comme un baume soulageant les souffrances du malade, comme celles de ses proches. " J’ai été gâtée par mon mari, et maintenant je suis devenue gâteuse. " Cette remarque spirituelle est l’une des nombreuses perles relevées par le Docteur Bernard…