Il peut sembler rébarbatif de se pencher sur des pathologies démentielles peu fréquentes puisque, par leur définition même, elles touchent peu de nos proches. Le domaine des neurosciences est en plein développement et de nouvelles pathologies sont décrites et explorées. Cela permet un accompagnement de plus en plus adapté. Pourquoi s’y intéresser ? A l’heure où la maladie d’Alzheimer est de loin la plus fréquente des démences, il faut à tout prix éviter les « assimilations Alzheimer » qui voudraient que tout ramène à cette maladie. Les prises en charge d’un malade varient d’une pathologie à l’autre. Pour les malades et leurs proches, il est important que la notion de vraie maladie supplante des jugements dégradants entendus il n’y a encore pas si longtemps : « il retombe en enfance », « elle n’imprime plus rien », « il est fou », etc. Ces maladies évolutives altèrent une ou plusieurs fonctions cognitives cérébrales (mémoire, attention, langage, exécution d’un geste, reconnaissance, élaboration et réalisation d’une…
Il peut sembler rébarbatif de se pencher sur des pathologies démentielles peu fréquentes puisque, par leur définition même, elles touchent peu de nos proches. Le domaine des neurosciences est en plein développement et de nouvelles pathologies sont décrites et explorées. Cela permet un accompagnement de plus en plus adapté. Pourquoi…