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Bonjour.
Je comprends très bien votre désaroi car je suis dans la même situation que vous . Tous les jours je me demande comment je vais tenir , je rêve d'etre seule au moins qq jours pour récupérer. Depuis que mon mari a fait son AVC je supporte moins bien de m'occuper de mes parents . Mon seul moment de tranquilite et d'évasion est d'etre sur cet ordi et de rêver.

Bonjour. Je. vous comprends tellement
..Mon mari va à l accueil de jour 2 fois par semaine. Ne pouvez vous pas le faire ? Ça fait au moins 2 jours de répit. Et j en ai vraiment besoin car oui on est épuisé. Amicalement

Je comprend je suis aidants de ma mère de 85 ans handicapé 

je suis aussi épuisé déprimé c.est dure d’être aidants 

entre le travail et le rôle d’aidants il n’y a plus de vie sociale 

dure dure la vie 

Je comprend votre désarroi je suis aidant aussi c est épuisant déprimant on a besoin de répit de souffler

Bonjour,

 Je suis un jeune aidant (surtout d'apparence 🙂 depuis bientôt 30 ans (dont maintenant 8 à temps complet), en soutien à ma mère d'une maladie chronique invalidante (ayant un long et lourd dossier médical).

Je suis passé par toutes ces étapes (épuisements sévères jusqu'au burn out sévère, recherches de solutions financières, techniques (dont des solutions pas chères jusqu'à par nécessité des créations personnelles), recherches administratives, batailles médicales et juridiques, rencontres associatives, cafés des aidants, recherches de répit...), bref un vieux routard dans la vie du proche aidant 🙂

Depuis très très peu de temps des solutions concrètes (loin du blabla des organismes de santé, politiques ou médiatiques, des professionnels qui nous enferment dans des cases pensant qu'il n'existe qu'un type de profil d'aidant...), se sont enfin développées donnant enfin des résultats réels et efficaces.

Il existe une multitude de solutions méconnues dont nous les aidants, par épuisement ou manque de temps, ne pouvons accéder ou trouver facilement.

Si je peux à travers ce forum apporter mon expérience d'aidant (et même depuis quelques mois en tant qu'actif au sein d'une association de proche-aidant), je conseille simplement pour idées :

- de contacter dans un premier temps sans modération les grandes associations de soutien (réellement indépendantes et désintéressées, car beaucoup de sociétés veulent depuis quelques années créer du business sur le dos des aidants, pourtant beaucoup d'entre nous sont lourdement impacté financièrement). Elles possèdent des numéros d'écoute et de soutien (il arrive que se soit des aidants expérimentés qui sont au bout du fil : Collectif Je t'Aide, AvecNosProches, aidants.fr, ICM, jesuisaidant.com...),

- d'engager les dernières démarches simples et rapides, suites aux dernières lois de soutien (celle de la sécu en 2018 et gouvernementale en 2019), permettant de bénéficier d'une allocation (type AJPA ou autres, qui n'ont rien avoir avec la fastidieuse habituelle APA ou tout autre usine à gaz du service public), d'un congé rémunéré si vous êtes salarié ou fonctionnaire (l'employeur ne peut le refuser, il n'est pas rémunéré par lui), un droit réel au répit (souvent pris en charge financièrement, situé dans des lieux de réelles détentes et soutien pour l'aidant et même l'aidé).

- de garder sous la main le nouveau site utile metropole-aidante.fr (04-72-69-15-28), dont l'objectif est de trouver des solutions de toute nature pour tous les aidants, soit par recherche directe sur le site interactif, soit en appelant directement l'association (même si vous n'êtes pas lyonnais !) Il s'agit d'une expérimentation, une première en France soutenue par les pouvoirs publics, et si ce système fonctionne il sera ensuite déployé dans toute la France.

- dernier conseil aussi, facile à dire mais pourtant indispensable pour la survie de l'aidant, comme disait Socrate " connais-toi toi-même ", afin de ne pas saturer sa charge mentale et s'épuiser aussi physiquement, faire des " micro-répit " dans la journée, puis observer ses propres réactions en analysant plus tard dans la journée à quel moment et pourquoi elles ont eu lieues (colère, sensation d'être seul(e) au monde ou hors du système de M. tout le monde, fatigues lourdes et répétées, déprime, culpabilité...). Ce sont des alertes et signaux que notre corps envoi par sécurité et qui ne sont plus forcément adapté à la situation (d'ailleurs si vous avez un tensiomètre (y en a des pas cher même en pharmacie :-), aux moments ou vous sentez ces effets, vous serez souvent entonné de ce que l'appareil affiche)

- si possible : essayer de disperser quotidiennement les petites actions (par exemple commencer à débarrasser la vaisselle, arrêter en cours, se poser pour faire de la paperasse durant 30 mn, se relever pour effectuer des soins, puis revenir pour finir le peu qu'il reste dans le lave-vaisselle ou tout autre chose bien sûr, puis répéter régulièrement l'opération pour d'autres tâches),

créer un planning ou des moments pour les tâches contraignantes et récurrentes (avec des marges de quelques jours ou heures dans la semaine), prioriser les gros dossiers en réalisant des petits entre (principe des gros cailloux, des petits cailloux et du sable), chercher à être en mouvement constant (prendre les escaliers, se déplacer à longueur de journée même en appartement) ça parait terriblement bête mais ça agit vraiment sur le moral et permet de ne pas perdre des forces à long terme,

faire des arrêts puis bosser sa respiration, boire un demi litre d'eau minimum (et par périodes des tisanes bio, type en pharma ou plantes jardin) en dehors des repas (là aussi c'est bête mais ça agit sur le physique et le moral),

travailler sa com pour expliquer à son entourage ce que l'on vit sans les faire culpabiliser ou les ennuyer, garder plusieurs minutes ou heures par jour pour faire un truc qu'on adore (chanter, jouer d'un instrument, regarder une série de fiction, appeler quelqu'un au téléphone...), éliminer dans son entourage les personnes destructrices, négatives ou qui veulent donner des conseils sans avoir vécu les réelles épreuves de l'aidant (ou d'une situation équivalente), se faire aider si besoin par de vrai pro (médecins à l'écoute, asso de service à la personne engagées dans l'aide aux aidants...) pour réaliser tout ça.

Nous sommes 11 millions d'aidant à nous sacrifier quotidiennement, plus de deux millions à temps plein.

Perso, j'ai passé la grande majorité de ma vie à vivre ce combat éprouvant et invisible aux yeux de la société, comme je n'ai plus rien à perdre je me battrai jusqu'à la fin de mes jours (il devrait m'en rester pas mal 🙂 pour que ce statut soi enfin reconnu et apporter mon soutien aux autres aidants.

Tenons le coup, en pensant que nous ne sommes pas seul(e) dans cette situation, soyons solidaire entre nous.

On parle de plus en plus de nous dans les médias. A force de ténacité notre vécu et nos acquis (les soft et hard skill pour être dans le coup 🙂 qui peut même servir professionnellement) seront reconnus à la longue et les aides concrètes continueront à fleurir.

Bon courage à tous,

Bien cordialement,

Patrick

Bonjour. Il existe différents moyens :

  lieu de répit

 Accueil de jour

Balluchonnage

Auxiliaire de vie..

message à patrick.cartier

si vous n'êtes pas un professionnel de l'association pour nous remonter le moral..

et bien chapeau

vous êtes vraiment formidable

votre texte est bien écrit.. on peut y piocher des renseignements

avec une pointe d'espoir..

merci et bravo à vous

ablète