Bonjour,
j'ai lu que les neuroleptiques sont formellement déconseillés pour les MCL, quel en sont les conséquences ?
le risperdone en fait-il partie ?
peut -il y avoir un dosage minium ?
Merci pour vos réponses
cordialement
Roland
Rroland
16 novembre 2019 8:50Bonjour,
j'ai lu que les neuroleptiques sont formellement déconseillés pour les MCL, quel en sont les conséquences ?
le risperdone en fait-il partie ?
peut -il y avoir un dosage minium ?
Merci pour vos réponses
cordialement
Roland
jean
16 novembre 2019 20:14Bonsoir Roland,
Oh que oui! les neuroleptiques son déconseillés, ils sont le plus souvent prescrit en cas d'agitation, mais ne règle rien, sinon à abrutir les malades, ils entraînent aussi des chutes. Ils compensent surtout le manque de personnel dans les EHPADS, il est plus facile et plus économique de droguer les résidents plutôt que de choisir des solutions non médicamenteuses.
Bon courage
mounine
19 novembre 2019 14:07Bonjour
Je me permets de témoigner au sujet des neuroleptiques..
Mon mari atteint de MCL... comme je l'ai déjà mentionné .. très énervé..très violent au début de la maladie.. ne se supportant plus et.. les les effets de maladie augmentant.... a été traité avec essais de plusieurs neuroleptiques.
De super excité ..il devenait zombi .. Bien que ses accès de violence aient disparus on lui prescrit toujours du tranxene. Je reconnais la barrette ..Comme vous je pense que droguer les résidents est la solution de facilité. Un cerveau malade.. quand la maladie a fait son oeuvre ...n'a pas besoin de cela et également il ne favorise pas le peu d’échange qu'il lui reste. C'est mon ressenti qui diffère.. à ce niveau ...avec celui des médecins ...Bien que je ne sois pas d'accord avec ce traitement je me sens impuissante pour demander de diminuer les doses.. voire de le supprimer...
Bonne journée à tous ..
Mounine
Bonjour,
La fréquence et la gravité des effets secondaires des neuroleptiques ( même la risperidone) dans ce contexte nécessite, quand il est vraiment impératif d'y avoir recours, de classiquement les donner sous surveillance hospitalière étroite.
Ils peuvent en effet provoquer de rapides confusions, sévères et prolongées sinon une majoration préoccupante de l'hypertonie dûe à la maladie et ce, même à petites doses (qui seront de toutes façons initialement prescrites ).
J'espère vous avoir un peu répondu.
mounine
22 novembre 2019 14:03Bonjour
Merci pour votre explication.
Hélas.. lorsque l'on a placé les nôtres en EHPAD ...nous ne sommes plus maîtres de rien nous et ne pouvons que constater l'état dans lequel se trouve notre résident..Je sais bien que le personnel doit être protégé de ses crises ..seulement quand il est très diminués... même s'il marque des signes d'impatience et de colère... comment faire pour obtenir que ces médicaments ne soient plus prescrits la maladie évoluant tellement en dents de scie.
Bonne journée .
Mounine
PapiMichel
28 novembre 2019 21:38Bonjour,
Mon épouse était un peu agitée et il lui a été prescrit des neuroleptiques qui ont eu pour conséquences de la rendre très ... diminuée: ne se levant plus la nuit....protections .... et entrée dans une dépendance non souhaitée ni, à mon avis, pas en rapport avec ses réelles capacités.
J'ai tout arrêté!
j'ai retrouvé une autre patiente, certes elle se lève en fin de nuit pour aller aux toilettes mais je préfère ce choix de difficultés plutôt que cette entrée la dépendance dégradante.
Pr contre, pour réduire l'agitation et l'opposition de la tombée de la nuit je lui donne 1mg de rispéridone vers 17h00
echarlet
4 mai 2020 22:57Je suis dans la même situation que vous tous. On a prescrit des neuroleptiques à ma mère début de ce mois l'Avril dans l'EHPAD qu'elle a intégré en Janvier dernier. La raison est l'agressivité qu'elle manifeste dans le cadre de la maladie d'Alzheimer. Pourtant, elle est dans une unité spécialisée Alzheimer avec un personnel déclaré comme formé. Or, la maladie d'Alzheimer s'accompagne presque systématiquement de troubles du comportement. Ma mère n'avait jamais été agressive, ni grossière avant. Elle n'a jamais été méchante non plus et j'ai personnellement vécu son agressivité qui n'est pas bien méchante et risque pas de causer un grand mal. Je suis comme vous révolté et impuissant contre ce comportement. En tant que famille des résidents, à part aider à payer les factures élevées de l'EHPAD, nous ne sommes pas entendus. Je me demande si ma mère a encore des droits depuis qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer et n'est plus en mesure d'exprimer sa volonté et de se plaindre.
Les témoignages sont multitudes sur ce problème et je me demande pourquoi aucune action commune n'est entreprise par les associations de défense des malades d'Alzheimer pour gérer ce problème.
D'autre part, le plan national pour les maladies neurodégénératives critique explicitement l'utilisation des neuroleptiques.
Ce médicament expose ma mère à des effets secondaires dont certains peuvent être graves (même si rare, heureusement!) mais il ne lui a pas été prescrit par le médecin pour sa santé mais pour soulager le personnel soignent. Je trouve cela grandement inapproprié. D'un point de vue médical, le rapport bénéfice/risque n'est pas favorable puisqu'il ne vise pas, de toutes façons, à gérer un problème dont ma mère souffre.
D'ailleurs, lors de ma visite de pré-admission de ma mère, la directrice de l'EHPAD nous a vanté les activités pour les résidents, la formation de son personnel concernant la maladie....mais a omis le chapitre sur les neuroleptiques.
Normalement, l'usage de ce médicament dans le cadre de l'agressivité de la maladie d'Alzheiler doit être de durée la plus courte possible, normalement pas plus de six semaines mais allez donc le faire entendre à l'EHPAD!
Je vous souhaite bon courage à tous et toutes et je comprends et vous rejoins dans votre sentiment de révolte et d'injustice.
Rroland
7 mai 2020 10:58Bonjour, il semble que les effets soient différents selon chaque cas, tout comme la maladie est différente pour chaque personne. malheureusement pour les "MCL" selon le prof. Frederick Blanc : https://www.youtube.com/watch?v=7c2EdUTdc1Q&t=3166s pour l'instant il n'y a AUCUN TRAITEMENT acceptable. à chacun des soignants ou aidants de constater les effets de la risperdone... sur leurs proches. Mon papa faisait des "effondrements vitaux" et ne pouvait quasi plus marcher. même en diminuant la dose mini de o,5mg par 3! et/ou en l'échelonnant sur la journée pour atténuer l'effet pyramidale inquiétant, les effets secondaires graves persistaient alors j'ai arrêté et utilise maintenant une association d'huiles essentielles, d'homéopaties, d'herbes, de Rescue de Bach et la méthode de "Validation" de Naomi FEIL et la CNV de de M. Rosenberg. Sa maladie a commencé il y a 5 ans et cela fait 11mois qu'il n'est plus autonome du tout et que je le surveille h24! par contre sa langue marche très bien ! Toutes ces méthodes "alternatives" ne "guérissent" pas mais aident beaucoup (énormément) le souffrant et l'aidant à supporter, gérer, accueillir, vivre la maladie.
PapiMichel
8 juin 2020 17:16Tout évolu, surtout dans notre monde d'aidants........... depuis deux mois je ne donne que 0.5mg de rispéridone à 12h et 0.5mg à 17h30. J'ai trouvé un équilibre dans le comportement!
Pourvu que ça dure.............
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