Bonjour,
Sitôt un diagnostic posé, chercher à comprendre, à ne pas rester isolé et anticiper les soucis en demandant de l’aide n’est jamais superflu ! Surtout pour entendre des bonnes nouvelles. Celles qui, dans votre cas, s’apparentent à de bonnes nouvelles sont de deux ordres :
- Chaque jour qui passe offre une chance de découverte thérapeutique.
- La maladie n’est jamais d’emblée majeure et une prise en charge précoce est très aidante pour le malade et ses proches !
Une recommandation : Toujours regarder la personne malade, dès le début, avec ses capacités restantes, remises à jour ou insoupçonnées !!: les exploiter à fond et le valoriser. Combien de personnes malades découvrent ou renouent avec les jeux de cartes, l’art pictural, la randonnée, le chant ETC
Une réponse plus précise à votre demande : Il n’y a aucune règle générale concernant l’évolution de la maladie d’Alzheimer ; seul le diagnostic de maladie neuro évolutive cognitive prévaut. Cette maladie va évoluer mais chaque personne a son propre chemin. Certaines vont décliner vite, d’autres pas. C’est la mémoire qui est atteinte en premier parmi les autres fonctions cognitives (attention, mémoire du geste, reconnaissance, exécution d’une tâche, langage). Mais attention, la mémoire n’est pas unique et on parle des mémoires. Si la mémoire à court terme, récente, d’encodage des informations est déficitaire, la mémoire procédurale des lieux, des moments, des activités est solide. L’accompagnement d’une telle maladie requiert du temps, mais il ne faut pas lâcher ! L’exemple qui suit est véridique : le maintien d’une acticité de ping-pong chez un malade avancé a permis de vivre des moments très forts. Nombre d’astuces servent à alléger le quotidien. La survenue de troubles du comportement sont très souvent liées à l’impossibilité qu’a la personne malade de faire part de son ressenti.
C’est pourquoi, il est important de se former à ce qu’est cette maladie (France Alzheimer, associations d’aidants) , de faire appel à des professionnels comme les orthophonistes et surtout d’avoir une écoute auprès d’une médecin généraliste qui servira de pivot pour orienter en cas de problèmes.
Il est essentiel de ne pas oublier une chose fondamentale : le vieillissement, appelons-le, l’avancée en âge, vient superposer ses effets à une maladie neuro dégénérative telle la maladie d’Alzheimer. Exemple : en raison d’un vieillissement osseux ou de pertes d’équilibre due à une mauvaise vision, votre père se casse le col du fémur… Une intervention simple chez une personne Alzheimer dont les fonctions cérébrales sont fragiles peut mal réagir à l’anesthésie ; bien évidemment, il faut se faire opérer en sachant que c’est une éventualité…
Cet accompagnement est toute une aventure, le site est là pour vous aider !