Bonjour,
Mon papa de 89 ans a fait un mini-AVC il y 1 mois maintenant. Après une première hospitalisation en urgence, il est sorti de l'hôpital. Durant cette 1ère hospitalisation, il a fait de nombreuses fausses routes importantes, avait des nausées et des vomissements. De retour ä la maison, les nausées et vomissements étaient toujours présents.
Petit à petit, il a cessé de s'alimenter, cela a contribué a un grand affaiblissement, refus de se lever et de manger et boire quoique ce soit. Nous avons dû le faire hospitaliser à nouveau en urgence. Il est réhospitalisé depuis plus de 15 jours maintenant. Tous les examens ont été effectués afin de vérifier qu'il n'y ait pas un problème physique qui pourrait expliquer ce blocage. Gastro-scopie et autre ne révèlent absolument rien.
Il est sous sonde naso-gastrique depuis 4 jours, le médecin lui conseille de continuer à essayer de manger même très peu pour ne pas perdre les reflexes alimentaires de mastication et déglutition. Il n'y arrive pas.
Il souhaite tout simplement sortir de l'hôpital, il n'en peut plus d'y être, et nous assure qu'une fois ä la maison, tout ira mieux et qu'il retrouvera petit à petit son appétit. Nous n'avons bien sûr qu'une envie, celle d'accéder à sa demande, les médecins ne s'y opposant plus tout à fait, n'ayant pas d'alternative ou de suivi particulier à lui proposer sauf être sous surveillance.
Notre diagnostic, qui ne vaut sans doute rien, est qu'un blocage psychologique à la suite des fausses routes, nausées, vomissements s'est installé. Son cerveau liant alimentation et vomissements. Il a vu une psychiatre à l'hôpital, elle a mis en place un petit traitement anti-dépresseur.
Notre papa n'a aucun problèmes cognitifs, était totalement autonome avant cet AVC et pour le moment ne semble pas entrer dans un état dépressif mais nous sentons bien que si le séjour à l'hôpital se prolonge cela sera probablement le cas.
Bref, comme beaucoup bien sûr, nous sommes démunis et avons peur de prendre les mauvaises décisions.
Auriez-vous des conseils, des pistes à creuser ? Quelles seraient les voies autres que médicales pour essayer d'enrayer cette 'grève de la faim' forcée et ainsi lui redonner petit à petit un peu d'énergie ? Hypnose, sophrologie peuvent-elles aider ?
Un grand merci par avance pour un prochain retour, nous vous en serions extrêmement reconnaissants.