Bonjour,
Comme votre papa a de la chance d’être ainsi entouré, malgré la malchance d’être atteint par la maladie d’Alzheimer !
Vous êtes tant aux petits soins pour lui et dans une organisation très rôdée que vous vous posez la question suivante :
« Depuis sa chute, il n’est pas bien, faudrait il augmenter la durée des séjours de une à deux semaines ? »
La réponse est très nette mais pas brutale : non, cela n’a rien à voir !
Les questions à se poser si tant est qu’il y ait des réponses sont :
- Pourquoi est il tombé ?
- Multiples causes aux chutes chez le sujet âgé mais dans son cas, ce peut être un trouble de l’équilibre du à sa maladie cérébrale. La maladie d’Alzheimer fait chuter lors de son avancée puisqu’elle touche le cerveau qui commande tout. Dans ce cas, ce serait un signe évolutif vers un stade plus sérieux. Et qui dit stade plus avancé dit : mal être, troubles de l’appétit, de l’humeur, de la motivation, de la mobilité.
- A t’il une autre raison de chuter ? Problème cardiovasculaire ? Déshydratation ? Epilepsie du sujet âgé ? Infection ? Douleurs ? Hypoglycémie ? Perte de force musculaire ? Quoiqu’il en soit et puisque vous ne le mentionnez pas, il faut chercher.
- Comment a t’il vécu sa chute ?
- Cela l’a peut-être complètement bousculé et démotivé à vivre. C’est un grand traumatisme chez un vieillard, vous savez. Parlez en avec lui et laissez lui le temps de récupérer. Une prise en charge par une personne qui l’aiderait à se sentir mieux dans son corps serait intéressante.
Vous comprenez que, dans tous les cas, deux semaines versus une semaine ne changent rien. Par contre, vous pouvez chercher des réponses à ces questions, trouver des réponses qui vont grandement l’aider, le rassurer ou vous adapter à un palier évolutif de sa maladie d’Alzheimer.
Bonnes investigations,
Bien à vous,