Bonjour,
Des excuses pour le délai de cette réponse.
Votre question semble plus le fait de votre entourage auquel vous êtes sensible et auquel vous prêtez attention.
Vous-même décrivez un accompagnement juste, pas dans l’excès, pas dans la fébrilité, et surtout adapté. C’est ce qui en ressort clairement.
Votre maman a été diagnostiquée Alzheimer il y a un an et elle est tranquille chez elle avec quelques aides et un portage des repas. Pour l’instant, cela est suffisant puisque la situation n’est pas catastrophique et qu’elle ne dépérit pas.
La maladie d’Alzheimer est une maladie évolutive qui avance par paliers. Ces paliers sont variables selon les malades mais souvent ces paliers durent. Il s’agit d’être attentif aux modifications évolutives et c’est tout. Ensuite on adapte : plus d’aides, nutrition renforcée, anxiété jugulée etc
Dans le cas de votre maman, si choses il y a à faire à ce stade, ce serait :
- de veiller à la qualité de l’alimentation plus qu’à la quantité. Comme chez beaucoup de personnes le portage des repas n’est pas toujours bien compris : oubli, illusion d’avoir bien mangé et bien sûr elle va vous dire que tout va bien et qu’elle a tout englouti !! Pourquoi ne pas favoriser des crèmes dessert savoureuses, des compotes, du pain complet aux raisins (si elle aime, des bananes, des tranches de salami ? Vous qui êtes dans l’impossibilité de passer la voir trop souvent, pourquoi ne pas grignoter ensemble à distance par téléphone ?
- de la faire travailler les mots, la mémoire par une orthophoniste ou quelqu’un pourrait la conduire ? Elle vit seule et elle risque de perdre en idées, vocabulaire donc en communication. Mais une bonne femme de ménage peut chanter avec elle, la faire parler, faire un jeu. Vous pouvez, par sa caisse de retraite avoir accès à une visite de jeunes ou de bénévoles pour faire un jeu, parler ( Les amis d’Hubert, allo Louis et d’autres)
Le ton de votre mot est serein : continuez ainsi et rassurez votre entourage. Vous faites bien !
Bien à vous,