Bonjour,
Depuis maintenant bientôt 2 ans je suis aidante familiale salariée ( en CESU) pour ma maman atteinte de la maladie d'Alzheimer ... et dans le déni complet de sa maladie.
Pour des raisons qui me sont propres, j'ai décidé de tout quitter : mon foyer, mon travail et ma vie ( j'habite à 500 kms) pour permettre un temps à ma maman de pouvoir rester à son domicile et pensant, sûrement de façon utopique, pouvoir changer ou adapter la situation.
La maladie évoluant et mes forces s'amenuisant je suis actuellement réellement dans un état d'épuisement. Ma soeur et moi avons commencé les démarches pour un placement en Unité de Vie protégée (préconisation faite par la psychologue de l'accueil de jour). Sur plusieurs établissements sollicités finalement seulement quelques uns seraient susceptibles d'accueillir notre maman mais en plus du manque de place, un bémol est en train de s'installer !
En effet, lors de notre dernier entretien avec un EHPAD il nous a été spécifié qu'une entrée ne pouvait se faire seulement si l'on avait le consentement ( ou l'assentiment) de notre maman.
Or, il se trouve que depuis le début de sa maladie, notre maman est dans le déni! comme indiqué aux équipes soignantes, nous n'aurons jamais son assentiment !
Maman se rend à l'accueil de jour 3 fois par semaine ... mais si nous devions nous fier à son avis et bien elle n'irait pas !
Nous avons mis en place une habilitation familiale (depuis plus d'1 an).
Aujourd'hui j'ai besoin de savoir quelles sont les solutions possibles ? Dans quelles mesures le consentement est-il "obligatoire" lorsque la personne n'a pas conscience de la situation et des conséquences si elle devait rester seule à son domicile ?
Cordialement