Aprés un temps d’absence, à la mi-mai 22 j’ai eu la surprise de recevoir un mail de ma sœur me proposant de prendre maman en vacance à notre domicile.
Toute la famille a été fort étonné de la bonne grace de ma sœur.
Enfin, nous pensions avoir enfin une porte vers la sortie de maman de l’ephad pour venir vivre définitivement chez nous. A son grand bonheur.
Le 11 juin en arrivant à l’ephad, vous pouvez me croire, la petite dame au cheveux blanc nous attendait, un visage rayonnant et pleins d’espoir.
Dans cette décision, nous n’avons eu l’accord que de ma sœur. malgré les copies de mail à la curatrice et au juge, aucune de ces deux personnes ne se sont manifestées contre ce séjour. Elles n’ont pas non plus définit une date de retour.
On se croierait dans un film. Maman nous a dit de se dépécher de charger ses bagages. Nous voilà tous partie en province pour des moments heureux et longtemps attendus (10 mois, avec 2 refus par la curatrice de venir la chercher ou de la voir dans l’ephad).
Nous avons passer 1 mois de bonheur. Repas de famille, promenade quotidienne (2km chaque jour), s’occuper des chiens, des poules, des canards. La vie quotidenne ......Le plaisir de profiter de ses petits-fils.
Sa première remarque en arrivant à la maison « comme c’est bon de voir la nature de près, se sentir libre, avoir de l’espace dans ma chambre, de vivre avec sa famille, etc .
Il faut dire que l’ephad en entouré de batiments, sa chambre c’est une cellule de 9m2, une salle de bain avec une douche coinçé entre le lavabo et les toilettes. Des tuyaux d’évacuations retenus avec du collant, des trainées sales au sol. Etc……
Donc elle ne pouvait qu’apprécier l’espace que nous lui proposions.
Mais le bonheur n’a pas duré, j’ai reçu une convocation du tribunal, nous y sommes allés pensant que c’était pour l’obligation alimentaire. Hors je me suis trouvé devant le juge et la curatrice. La curatrice m’a attaqué dans la salle d’attente devant des témoins qui lui ont demandé d’arrêter et devant le juge, j’ai été menacé d’enlèvement et que j’avais de la chance que le procureur ne soit pas prévenu, je risquais du pénal. J’hallucinais, un mauvais polard. J’ai dû remonter maman le lendemain.
Mon avocat m’avait demandé de faire une visite médicale à l’arrivée et nous avons revus notre médecin pour le renouvellement de l’ordonnance. Nous avions tout les documents médicaux pour le séjour. Une infirmière venait pour une piqure et gérait les pilluliers.
Donc tout était suivi médicalement.
Lors de l’audience la curatrice m’a attaqué comme quoi je ne soignais pas ma mère et que je ne lui donnais pas son traitement, (sans preuve) sauf que celle-ci n’avait pas vu que l’ordonnance était renouvelable, moi j’ai préférer la faire renouveler par mon médecin ce qui permettait une nouvelle visite médicale de maman. J’ai demandé à quel stade il estimait le GIR de maman, il m’a répondu minimun GIR3, elle est autonome dans ses déplacements, elle mange seule, se lave seule, s’habille seule. Son seul problème « une perte de mémoire immédiate » qui ne l’empêchait pas de jouer au scrabble, de lire, de jardiner, de discuter et apporter ses points de vues. Le certificat du médecin envoyé par le juge : GIR2, à de sérieux problèmes de motricité, ne peut pas s’habiller seule, etc.……..
Au tribunal Je suis face à deux personnages qui mentent, qui use de diffamation, qui atteigne ma dignité et qui enferme maman en ephad contre son grè.
J’ai reçu deux jours après l’audition une notification comme quoi l’adresse de maman ne pourra plus être changée (Ephad définitif actuel), que je ne dois plus l’appeler, pour la visiter ou la prendre en vacance que sur autorisation du juge en accord avec la curatrice et surtout l’accord de ma sœur (qui pèse lourd dans la situation) et pour des séjours de quelques jours. (1000km aller-retour) Ma soeur veut maman près d’elle sans s’en occuper, elle estime que son bonheur est à l’ephad.
Donc nous avons remonté maman, cela a été très compliqué pour elle et nous.
A ce jour, je ne sais pas si je pourrais revoir maman avant sa mort.
C’est une situation très violente, notre avocat a fait des courriers qui ne sont pas pris en compte et cela me retombe dessus par des courriers du juge assez durs.
Donc je baisse les bras car c’est usant et je me sens bien seul face à cette situation. Je pense que si j’avais de plus gros moyens financiers on pourrait la sortir et surtout médiatiser cette situation.
Je vous remercie à tous et à toutes de m’avoir conseiller et de m'avoir lu. Je souhaite à personne une telle situation. On ne peut pas la croire si on ne l’a pas vécu. Je pourrais apporter toutes les preuves que j’ai réellement, elles n’ont aucunes valeur face à la justice et à des personnes de mauvaises foi.
Anecdotes :
j'ai présenté des photos à la curatrice et à la juge de maman avec la famille, des amis, sur des lieux différents, ses activités avec nous et ses petits-enfants - on m'a dit "Vous savez Madame les mises en situations, c'est très facile". Même les photos elles n'y croyaient pas.
La curatrice est partie sur des quand dira t'on, je lui ai demandé des preuves concrètes. elle levait les bras d'agacement et n'avait aucune preuve. Je lui ai dit devant le juge qu'elle faisait de la diffamation, la réponse de celle ci : "Madame n'employé pas des termes que vous ne connaissez pas"
Merci
Alhienor