Bonjour,
J'entends vos arguments.
Mais dans mon cas, mon épouse à besoin d'une aide permanente et d'une assistance jour et nuit.
Ce choix est murement réfléchi(par mon épouse et moi même), aussi bien au niveau financier qu'humain.
Ni mon épouse, ni moi ne souhaitons par exemple la placer dans un établissement suite à une trés mauvaise expérience très courte fort heureusement.
J'ai lu qu'il y avait une jurisprudence au niveau des prud'hommes à ce sujet, mais je voudrais savoir légalement ce qu'il en est des obligations de l'employeur au niveau légal quelque soit les accords potentiels d'entreprise.
J'assure de facto ce rôle depuis plusieurs années, mais maintenant je ne peux plus assurer (épuisement) un travail en entreprise déjà en temps partiel depuis plusieurs année et mon rôle actuel d'aidant familiale le soir et la nuit.
Lorsque vous êtes épuisé vous devez subir les remarques de vos collègues sur votre manque de productivité.... même si le service RH est au courant de votre situation.
Je suis d'ailleurs actuellement en congé proche aidant depuis plusieurs mois.
Lors des deux premiers mois la MSA m'a refusé les AJPA en arguant que comme elle touchait la PCH je n'avais pas droit aux AJPAs.
Ce qui fait que de toute façon, le temps partiel ne suffit plus, le temps partiel implique un problème de revenu, les prestataires vous surfacture (exemple le simple fait de donner un repas à mon épouse est facturé 5 minutes alors qu'il reste 20 minutes) ... de toute façon dans quelques années je serai à la retraite ce qui mettra fin à l'emploi direct et que je serai à plein temps à m'occuper de mon épouse.
La seule issue vue avec une assistante sociale dans mon cas est l'emploi direct, fonction validé au niveau MDPH (après un RAPO) et validé au niveau de l'organisme payeur (après consultation de leur juriste).
J'en suis donc à pouvoir quitter mon emploi pour être en emploi direct d'où ma question.
Cordialement