Bonjour Sam Ben,
Vous êtes bien inquiet pour votre maman (dont l’âge n’est pas précisé).
Vous avez raison de vous questionner et votre anxiété se surajoute à votre état de fatigue et de dépression. Ce n’est pas parce que vous êtes dans cet état de vie, même clinique puisque vous êtes traité que cela minimise le questionnement : vous avez raison de vous questionner.
Il semble effectivement que votre maman n’aille pas bien. Que se passe t’il ?
Elle a fait un AVC et les suites ont été simples dites-vous. Certes, mais un AVC n’est jamais banal : tous les malades sont fatigués, déprimés à un moment ou à un autre. Ils sont l’impression qu’ils sont diminués et qu’il y a un avant et un après, même en l’absence de séquelles visibles (ex hémiplégie). En ce sens elle a besoin d’être suivie médicalement ou/et psychologiquement. Doublement suivie puisqu’elle vit le deuil d’une relation.
Là où c’est plus inquiétant c’est votre mention de « crises de démence » : ce n’est pas un symptôme médical. La démence est définie par un ensemble de troubles cognitifs (mémoire, parole, désorientation etc) qui entravent l’autonomie du jugement et la vie quotidienne. Vous faites référence à un trouble du comportement ? Agitation, cris, hurlement d’une douleur ?
- Soit elle a des troubles cognitifs post AVC
- Soit elle a une telle douleur psychique qu’elle a besoin d’être aidée et traitée
- Soit elle a refait un petit AVC qui lui donne ces troubles
- Soit elle a une autre pathologie ( elle souffre peut-être d’autres maladies ?)
En aucun cas, votre famille très présente ou/et vous-même ne pouvez assister à cela sans rien faire sur le plan médical.
Rapprochez vous du service qui l’a suivie en phase aiguë, et expliquez ce qui se passe.
Vous avez besoin d’un soutien rassurant et elle a besoin d’être apaisée.
Vous faites ce que vous pouvez et à votre question : que puis-je faire pour aider ? la réponse est :
Passez la main aux professionnels avant de décider d’autre chose. Les proches ne doivent pas se substituer aux professionnels et tout prendre en charge : c’est hélas trop souvent le cas
Tenez nous informés
Bien à vous