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Bonjour, 

je vous remercie pour vos conseils.

Cependant, après échanges avec le Dr du service, celle-ci me fait savoir qu'elle fera bien une demande de SSR mais en faisant valoir que ma mère est récalcitrante à faire de la rééducation. Et que donc il y aura sans doute des refus d'établissements de l'accueillir.

Je ne comprends pas l'attitude du Dr, je n'ai jamais eu ce type de réaction en service de gériatrie, où on comprend bien qu'à 79ans, l'entrain pour faire de la rééducation n'est pas celui d'une personne plus jeune.

J'ai l'impression ici d'un jugement de valeur de la part du Dr, qui estime que si maman ne montre pas de bonne volonté, et bien qu'elle rentre chez elle, et qu'elle se débrouille, où bien que je la mette en EHPAD. 

Après 3 semaines d'alitement, je trouve cela vraiment très inadapté et j'ai l'impression d'une inadaptation des soins préconisés envers une personne âgée. 

Bonjour Docteur, 

Je vous remercie infiniment pour vos conseils et vos encouragements.

Vous avez raison, j'ai trouvé une organisation avec maman, qui me convient et lui convient, et l'objectif est de retrouver ce confort, à domicile. 

J'ai compris de mes échanges avec le Dr qu'elle craignait, elle de son côté, que maman ne se remette pas de cet épisode d'hospitalisation et que le retour à domicile soit impossible. Dans ce cas, le SSR ne serait pas une bonne orientation, sachant que les établissements craignent de "récupérer" des cas sans possibilité de retour à domicile et du refus de la famille de les admettre en EHPAD.

Mais je ne vois pas comment le Dr peut juger, après 3 semaines d'alitement, et sans m'avoir questionné sur l'état d'autonomie antérieur de maman, de sa capacité à récupérer ou non...

Dans tous les cas, elle a quand même fait la demande, mais je me prépare aux refus d'accueil, car les établissements sont pleins. Je vais bien sûr insister, mais je ne veux pas non plus que maman vive cette situation comme une épreuve et un rejet.

Là où vous avez encore raison, c'est que en termes de politique de santé, en effet, une HAD vaut presque moitié moins cher qu'un SSR. Mais sans prendre en compte le coût externalisé de la présence d'un aidant. Et personnellement je suis salarié, donc le coût est bien présent. C'est scandaleux de ne pas pouvoir compter sur un répit, alors que tant d'autres abusent du système. Au final, plus on fait, et moins on nous aide. Et je vois bien que c'est la même chose avec notre prestataire de l'APA. Comme je suis présent et que j'organise les choses, et bien on n'a plus qu'une seule "vraie" auxiliaire qui passe chaque jour, les 2 autres passages sont réalisés par des personnes non-qualifiées, qui ne font que de la préparation de repas, et refuse toute aide à la toilette ou autre.

J'en viens à une nouvelle question, si jamais le retour à domicile était finalement imposé, faute de place en SSR.

Maman est "obsédée" par sa fonction urinaire. C'est la cause de nombreuses chutes avant son hospitalisation, c'est à dire qu'elle va se lever, 3, 4, 5 ou 6 fois par nuit, pour aller sur sa chaise juste à côté, mais toujours avec la hantise d'être "mouillée", malgré les alaises et protections.

La journée, c'est pareil, à la moindre envie, elle va au WC.

On lui explique, que la nuit, en étant seule, il ne faut pas qu'elle se lève, qu'elle fasse dans sa protection qui sera changée le matin. Mais elle ne l'entend pas. Aujourd'hui à l'hôpital c'est pareil, elle me prévient qu'elle a envie, je lui dit de faire dans sa protection, mais 10 min plus tard elle va encore me le redire. C'est un automatisme, avec cette envie de se lever pour aller aux WC.

Je comprends que c'est encourageant car c'est un élan aussi de vie, et on touche aussi à quelque chose de très intime. L'en priver est à nouveau un renoncement à l'autonomie certainement très difficile.

Mais si elle rentre à la maison, je dois réussir à la convaincre de rester au lit la nuit.

Comment puis-je lui faire comprendre ? Est-il possible d'avoir un soutien d'un psychologue sur ce sujet ? Je ne sais vraiment pas comment lui faire entendre le danger de se lever seule la nuit. Et si elle ne l'entend pas, la seule solution sera de prendre des gardes de nuit, mais qui coutent très chères.

Je ne sais pas comment gérer cet aspect.

Je précise par rapport à votre précédent message, que je suis un homme. C'est rare, mais ça existe et j'en suis très fier.

Je vous remercie par avance de votre retour,

Bien cordialement, 

Fox

Bonjour je suis tombé sur votre discussion en cherchant des conseils pour ma mère dont je suis l aidante.. actuellement en ssr après une chute ...j ai eu l impressions que vous décrivez ma situation..peut ouverte a la rééducation et obsédé par le pipi..elle souffre d un canal lombaire etroit et a a domicile des sondages évacuateur..elle a eu une infection urinaire. Qui deviennent difficile à soigner avec des résistances antibio. Mais ne peut s empêcher d aller aux toilettes toute les heures y compris la nuit..le personnel du ssr n en peut plus et je ne sais pas comment je vais gérer a son domicile surtout la nuit..et la journée ou elle est seule il y a le risque de chute..je suis dépassée merce de vos conseils ou partage d expérience