Bonsoir Lydie,
Vous avez bien fait de nous joindre, même si c’est compliqué pour un médecin de gérer un patient sans l’avoir vue; se substituer au médecin traitant n’est de toutes façons pas le but.
C’est difficile, mais vous avez bien fait de retirer cette malade de la structure qui ne lui apportait que misère et terreur pour vous. Oui, pas de personnel, pas de moyens, mais alors, qui doit payer ça? Les plus faibles car malades?
Vous allez vous en tirer avec des aides et en revoyant vos idéaux à la baisse ( exemple : être immédiatement changée si besoin…) et en acceptant les imperfections de certains intervenants et de vous-mêmes mais au moins vous la verrez, vous lui tiendrez la main …avant d’être par chance orientés vers une structure plus humaine qui sait ?
Pour l’instant, il semble que votre maman ait subi un traumatisme terrible consécutif à ce passage en institution, joint à une phase très avancée de sa maladie de Parkinson évoluant depuis de longues années.
Le parkinson évolué ce sont des angoisses extrêmes dans un corps complètement bloqué, contracturé et cela de la tête aux pieds ; ce sont aussi des « hallucinations » ou « imaginaires » terrifiants (qui peuvent être des images de mort, de douleurs etc). Il semble que l’IRM ne montrera rien : elle souffre dans son corps, dans son ame et veut… mourir : oui, on veut tous quitter ce monde lorsque la vie est intolérable…
Tout malade Parkinsonien a BESOIN de calme, d’entourage essayant de lui faire supporter ce corps-carcan.
Faites vous aider pour lui faire donner une douche sur une chaise roulante de douche : chaude, détendante, massée avec une musique douce, des huiles essentielles de lavande.
N’hésitez pas à donner du Paracétamol jusqu’à 3 grammes par jour (pas de danger ) car les douleurs de contractures rendent fous ces patients . Le médecin pourra prescrire des antalgiques plus fort mais déjà c’est bien.
Et puis, des antidépresseurs anxiolytiques sont à recommander. La dopamine qui manque aux parkinsoniens entraine un état dépressif profond, cause d’angoisses.
Faites lui des petits plaisirs simples de tous ordres.
Enfin, contactez des équipes mobiles d’Hospitalisation à domicile qui pourront, en temps utile la préparer, vous préparer, préparer son époux à l’irrémédiable de fin de vie.
C’est un accompagnement dur, mais structuré on y arrive.
Tenez nous informés
Lancez vous : soulager sa douleur qui est psychique, médicale et donc somatique, apaisez là , bichonnez la, offrez lui la présence : ça n’a pas de prix et surtout faites vous aider !