Bonjour Theo,
Merci pour cette question très intéressante.
La ré-action c’est agir en retour d’une situation, d’un mot … Réagir est toujours fonction du contenu qui vous arrive et de la personnalité qui le reçoit.
On ne peut donc pas dire ce qui est normal ou non normal.
En revanche, on peut dire que telle ou telle réaction est plus ou moins fréquente chez le plus grand nombre de personnes.. Au fond les autres importent peu…
Vous décrivez un état de sidération qui est très souvent consécutif à un choc, un bouleversement comme après un bombardement. C’est comme si on était pétrifié, les yeux écarquillés, incrédule.
Seul le temps qui s’étire va réduire cette sidération et vous rendre de chair au lieu d’être de pierre. Il est nécessaire d’y adjoindre une activité qui va vous relier à quelque chose de vivant et d’agréable : faites ce que vous aimez sans penser à la maladie. Vous allez rapidement guérir d’un choc.Vous allez voir la vérité.
Vous décrivez un état de dissociation comme s’il y avait la maladie d’un côté et vous personne malade de l’autre. La seule façon de gérer c’est qu’au lieu de subir ce diagnostic et ses symptômes, vous deveniez acteur.
C’est ici la médecine qui va faire se rencontrer ces deux espaces : les examens complémentaires confirment très bien et à 100% le diagnostic. Le suivi neuro médecin est parfait. Ils vous expliqueront les symptômes, les traitements.Ce qui va vous aider à intégrer malade/maladie c’est une prise en charge active et surtout préventive : la maladie de Parkinson étant une maladie motrice, bougez ! De toutes les façons que vous désirez ! Un malade s’est lancé dans le Tango : Le Parkinson s’absorbait dans le danseur de tango passionné qu’il était devenu !
Il est certainement un peu tôt pour vous inscrire à France Parkinson qui est une mine d’or d’informations.
Réglez déjà ces deux aspects qui sont courants lorsqu’on commence une maladie chronique mais n’oubliez pas les prises en charge efficaces qui existent pendant très longtemps
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