6 clés pour passer de belles fêtes de Noël avec un malade Alzheimer

À l’approche de la fin de l’année, sans doute vous demandez-vous comment faire participer votre proche malade aux joies de Noël et du Jour de l’An. Quelques conseils en 6 questions.

Pourquoi ?

En plus d’être un repère temporel précieux pour votre proche malade, les fêtes de fin d’année et l’ambiance féerique qui les accompagne, stimulent activement tous ses sens et sa mémoire. En faisant remonter à la surface des souvenirs anciens (les mieux préservés dans le cas de cette pathologie), elles réveillent chez lui les émotions positives qui leur sont associées. L’occasion de regagner un peu de terrain sur la maladie et de partager quelques jours de bonheur en famille !

Qui ?

Les réunions en petit comité, avec seulement le cercle intime, sont les plus adaptées pour votre proche. Non seulement elles sont moins fatigantes pour lui, mais elles ne rassemblent que des personnes dont il se rappelle les visages ou les noms, et qui, étant au courant de sa maladie, auront un comportement adéquat. Vous limitez ainsi les situations de gêne ou de mises en échec !

Quoi ?

Cherchez à honorer les traditions que votre proche a connues jusque-là : visionner/écouter ses films/chants de Noël préférés, installer la crèche, assister à la messe de Minuit dans la paroisse habituelle, reproduire le menu du réveillon dans ses moindres détails, rédiger les cartes de vœux dans tel style, allumer un beau feu dans la cheminée etc. Les souvenirs communs auront de chance de ressurgir dans la mesure où ses cinq sens seront sollicités.

Attention, néanmoins, à ne pas les solliciter tous en même temps, ni trop intensément : la surcharge sonore (atmosphère bruyante, volume de musique élevé) ou visuelle (illuminations nombreuses, multicolores, clignotantes) peut l’angoisser et l’empêcher de se concentrer sur une conversation.

Où ?

Ce n’est pas le moment de tenter un nouveau restaurant ou de prendre une location à l’autre bout de la France ! Dans un endroit inconnu, votre proche risque de se sentir perdu et l’inquiétude générée l’empêchera de profiter de la fête. Privilégiez un lieu qui lui est familier, de préférence chez lui, et pour qu’il y retrouve ses repères habituels, ne le métamorphosez pas trop en le décorant : ne changez pas la disposition des meubles, laissez quelques pièces dans leur état d’origine…

Quand ?

Ni trop tard, ni trop longtemps. Votre proche malade se fatigue vite, particulièrement dans ces moments où de plus grands efforts de concentration lui sont demandés. Veillez donc à ce que les festivités commencent bien avant son heure de coucher habituelle et qu’elles ne s’éternisent pas pour lui ! Il est important qu’il puisse à tout instant se retirer dans un endroit calme pour se reposer ou qu’une personne définie à l’avance se tienne à sa disposition pour le raccompagner chez lui dès qu’il le souhaite.

Comment ?

Ce n’est pas le moment de ménager votre proche de sorte à ce qu’il n’ait plus qu’à se mettre les pieds sous la table. Impliquez-le dans les préparatifs ! Il a besoin d’avoir un rôle dans l’organisation de ces fêtes importantes et se sentira inutile si vous l’en excluez, alors que tout le monde s’active. Même s’il ne peut en faire autant qu’auparavant, confiez-lui une mission simple, qui correspond à ses goûts et à ses capacités du moment : emballer les cadeaux, décorer le sapin, dresser la table, réaliser telles étapes d’une recette…

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