Concilier vie d’aidant et vie professionnelle

Concilier vie d’aidant et vie professionnelle

Certains aidants poursuivent leur activité professionnelle et doivent la concilier avec leur vie d’accompagnement d’un proche en difficulté. La plupart des aidants disent trouver dans l’activité professionnelle une « bulle d’oxygène » leur permettant de continuer à avoir une vie sociale, d’où l’importance de la poursuivre.

Comment gérer son rôle d’aidant et son travail en même temps ?

Parfois, il est possible d’aménager son temps de travail, tout en tenant compte que le temps partiel a forcément des conséquences sur le calcul du montant de la retraite. Concernant les aidants et les proches des personnes en situation de handicap, le code du travail permet un aménagement des horaires visant à faciliter l’accompagnement des personnes (article L212-4-1-1 du Code du Travail).

Concilier sa vie d’aidant et sa vie professionnelle c’est aussi trouver sa place dans la coordination des différents intervenants auprès de son proche, qu’il s’agisse des autres aidants ou encore des intervenants professionnels. Pour continuer à travailler, il faut ainsi avoir trouvé les aides dont la personne en difficulté a besoin afin d’avoir l’esprit tranquille mais aussi réfléchir à voir comment se faire aider soi-même, en se déchargeant de certaines tâches du quotidien (entretien du linge, du logement, des courses, etc.). Il est possible d’accéder à ces services à la personne en bénéficiant de réduction fiscale sur l’emploi d’une aide à domicile.

Quels droits pour les aidants ?

Toutefois, certaines situations peuvent devenir ou être momentanément difficiles. Ainsi, la loi permet aux aidants de prendre des congés spécifiques dans le cadre de l’accompagnement d’un proche :

  • Le congé de soutien familial vous permet de suspendre votre activité professionnelle pour accompagner un proche dépendant. D’une durée de 3 mois, renouvelable dans la limite d’un an sur l’ensemble de la carrière professionnelle, le maintien de votre emploi est garanti.
  • Le congé de solidarité familiale est un congé vous permettant de vous absenter pour accompagner un proche en fin de vie ou en raison de la gravité de son état de santé. Également d’une durée maximale de trois mois mais renouvelable une seule fois, il s’agit d’un congé sans solde. Avec l’accord de l’employeur, il peut être transformé en période à temps partiel.
  • L’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie peut être attribuée aux personnes suspendant ou réduisant leur activité professionnelle.
  • Le congé de présence parentale donne droit à un « capital » de 310 jours dans la limite de 3 ans, renouvelable. Si vous travaillez dans la fonction publique, retrouvez ici les conditions d’accès à ce congé.

L’aidant familial peut bénéficier d’une affiliation à titre gratuit à l’assurance vieillesse du régime général sous certaines conditions. Il faut veiller à faire les démarches dès le début de la cessation de l’activité, cette affiliation n’étant pas rétroactive.

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