Une journée type en accueil de jour
Moment de répit pour l’aidant, l’accueil de jour peut être une formule adaptée à votre situation. Mais comment cela se passe-t-il concrètement ? Voici un récit vous permettant de vous en faire une idée.
Trouver une structure d’accueil de jour
Vous pouvez avoir connaissance de ces structures par le biais de différents interlocuteurs :
- Le Centre Local d’Information et de Coordination (CLIC)
- Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS)
- La MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées)
- Le conseil général de votre département de résidence
- Auprès de votre caisse de retraite complémentaire
- Via Internet, comme par exemple le GRATH, qui propose un recensement des structures (classées par lieu et par type de public accueilli)
- Par votre réseau amical
La première rencontre
Après un premier contact pris par téléphone, une première rencontre est proposée. Cette rencontre va permettre à l’aidant et à la personne qu’il accompagne de rencontrer le responsable de la structure ainsi que l’équipe professionnelle. Il s’agit d’une visite d’environ une heure, permettant également de prendre connaissance des lieux.
Le responsable de service vous accueille et vous propose un entretien afin d’échanger sur la situation de la personne que vous accompagnez (sa pathologie, ses habitudes de vie, son accompagnement, etc.) ainsi que celle de votre propre situation (la relation avec votre proche, vos difficultés, votre santé, par exemple). Les modalités d’accueil (horaires, fréquence, restauration, coût, etc.) vous seront également présentées.
Il vous sera éventuellement proposé un accompagnement, en vue de prendre en compte l’importance de ces temps libres pour vous et de vous proposer des solutions, qui peuvent être complémentaires à l’accueil de votre proche (pour trouver les aides financières, pour vous orienter vers d’autres types d’accompagnement).
Enfin, une visite des lieux vous est faite : la salle de vie, la cuisine, la bibliothèque, les lieux d’activités ; cela va vous permettre également d’imaginer la journée que votre proche va pouvoir passer, de voir sa réaction vis-à-vis du lieu.
Peser le pour et le contre
L’accueil de ce type doit être discuté avec la personne que vous accompagnez. Que cet accueil prenne sens dans son accompagnement autant que dans le vôtre. C’est pour cela qu’une journée dite « d’adaptation » va être fixée. Mais la décision doit être prise à deux, faire consensus, sans quoi, la relation avec votre proche peut être altérée.
Dans l’éventualité où votre proche est réticent à l’idée de quitter le domicile et votre présence, un travail avec les professionnels peut être mené. N’hésitez pas à les interpeller sur ce sujet.
La journée d’intégration
Cette journée vise à regarder d’un peu plus près si l’accueil de votre proche est possible. Tant de votre point de vue, de celui des professionnels que de celui de votre proche !
Il est vrai que lors de cette première journée, il est question pour chacun de trouver ses repères. On se dit qu’il est préférable de ne pas aller trop loin, au cas où. C’est parfois aussi l’occasion de réapprendre à faire une sieste ! Puis vient le temps des retrouvailles : on dresse un bilan avec l’équipe professionnelle, qui vous racontera comment s’est déroulé l’accueil, les activités, le repas, l’implication dans la vie de l’établissement, les relations avec les autres personnes accueillies, etc. Et surtout, vous pourrez échanger avec votre proche sur vos ressentis et sentiments respectifs.
La suite à donner…
Après cette journée, il se peut qu’aucune suite ne soit donnée surtout si votre proche ne s’y est pas plu ; auquel cas, il faut continuer à être optimiste : un autre établissement sera peut-être davantage approprié… Dans le cas inverse, on réserve d’ores et déjà les dates dans son calendrier ! Ces journées permettront à chacun une ouverture sur le monde extérieur, tant pour l’aidant que pour la personne en situation de besoin d’aide.
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