Comment faire vivre au mieux les personnes âgées dans la Cité : les nouvelles possibilités
La loi d’adaptation de la société au vieillissement n’a pas permis à La France de mettre en place une politique effective d’accès à leurs droits des personnes âgées. Quelle solutions peuvent adopter les aidants pour assurer à leurs proches le maintien à domicile pour vivre dans la cité aussi longtemps que possible.
Le lien intergénérationnel
Il est possible d’organiser de manière plus efficace l’hébergement d’un jeune étudiant ou travailleur chez une personne âgée qui dispose parfois d’un logement trop grand pour elle. Une présence humaine pour la nuit, pour donner accès à internet, pour aider à une sortie serait sans doute une solution plus sécurisante que la vidéo surveillance.
L’écoute pour comprendre les besoins
Une meilleure écoute des besoins de la personne, qui parfois sont très faciles à satisfaire, éviterait bien des souffrances et des colères. Les aidants le savent et devraient être soutenus. En l’occurrence, il ne s’agit pas de moyens financiers mais de provoquer l’évolution des mentalités. Des chartes rappelant les règles éthiques ont été proposées aux services sociaux, comme aux mandataires judiciaires en protection des majeurs, mais il est plus facile de privilégier une prétendue sécurité que d’accompagner un libre choix et le maintien de l’autonomie qui est pourtant une obligation légale.
L’aide aux aidants
La loi prévoit des aménagements du contrat de travail de l’aidant et une aide aux vacances et au répit, mais les mentalités sont difficiles à faire évoluer. Les aidants sont souvent contraints de se sacrifier et se trouvent isolés en raison du dévouement qu’ils offrent à leur proche. Des soutiens existent, les solidarités sont nombreuses. Il est possible de se renseigner pour profiter de toutes les possibilités qui s’offrent.
La multiplication des regards citoyens sur une situation éviterait bien des maltraitances, volontaires ou involontaires. Le repli sur soi est le principal danger. Il s’agit de provoquer la vigilance des instances médicales, sociales et juridiques qui n’ont pas d’autre choix que de travailler ensemble pour prévenir la maltraitance, qui, même de nature financière, est d’abord une atteinte à la liberté et à la dignité de la personne. Les médecins doivent signaler, les services sociaux doivent apporter les aides nécessaires et la défense des droits doit être prise en charge par des juristes compétents.
Des structures de recueil des doléances et de prévention doivent être mise en place dans toutes les villes et dans les établissements, par l’organisation de consultations juridiques en vue de donner le conseil utile.
La prévention et l’anticipation
Notre génération s’occupe de ses parents et nous ne souhaitons pas que nos enfants soient pénalisés par la même charge.
Il faut donc anticiper et financer. Un bilan médical, social et juridique au moment où l’on prend sa retraite permet de réfléchir à la manière dont nous décidons de vivre au moment où nous deviendrons dépendants. Voir un avocat pour un mandat de protection future afin de choisir une personne pour s’occuper de soi en cas de perte d’autonomie, un notaire pour organiser sa succession si l’on a un enfant handicapé ou tout simplement une famille recomposée, prévoir le financement par une assurance-dépendance spécifique qui sera d’autant moins chère que le contrat sera souscrit plus jeune et que les assurés seront plus nombreux.
Les aidants sont les mieux qualifiés pour connaître les besoins de leurs proches et peuvent ainsi faire valoir leurs droits et remplir leurs obligations de citoyens dans la Cité.
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